L'impact de l'Intelligence Artificielle sur l'économie

Originally published at: http://korben.info/video/limpact-de-lintelligence-artificielle-leconomie

Laurent Alexandre est chirurgien et entrepreneur et il réfléchit à des sujets comme le transhumanisme et l’intelligence artificielle. Je ne connais pas le monsieur donc je vous laisserai seul juge de son intervention au Sénat. Mais de prime abord, après l’avoir attentivement écouté, même si son discours semble alarmiste, il est, je pense, très juste.…

Quand on voit les « handicapés du mulot » qui nous viennent de l’ENA pour diriger
ce pays, ouaip ! on peut vraiment être inquiet :cold_sweat:.

Son argumentaire est très bien construit. C’est clair, simple et bien maîtrisé. Ca change de pas mal de discours new age que l’on peut lire un peu partout à base de mots et expressions branchouilles vides de sens. Je le trouve plutôt convaincant.
On peut en avoir d’autres comme ça?

Après trop compter sur l’ia pour resoudre les pb, c’est s’assurer de devenir une idiocratie

https://www.developpez.com/actu/99889/Un-developpeur-est-licencie-apres-avoir-automatise-ses-taches-de-programmation-pendant-six-ans-il-decouvre-qu-il-ne-sait-plus-ecrire-un-bon-programme/

Sans compter qu’une ia corrompu par un hacker , et c’est le meilleur moyen de détruire une entreprise.

Bref on est coincé par d’une part une machine qui boostera le travail a accompplir
a l’instar de l’arriver du thf dans le mileu de la bourse :
https://www.wikiwand.com/fr/Transactions_%C3%A0_haute_fr%C3%A9quence

https://www.challenges.fr/start-up/la-start-up-walnut-des-algorithmes-pour-gagner-en-bourse_32959

http://www.lefigaro.fr/bourse/2010/10/03/04013-20101003ARTFIG00150-comment-un-algorithme-a-provoque-un-krach-eclair.php

et notre utilité d’humain.

J’ai découvert Laurent Alexandre dans un article de GQ sur le transhumanisme : http://www.gqmagazine.fr/culture-web/hi-tech-story/articles/lhomme-qui-veut-nous-rendre-immortels/31848

C’est un personnage très intéressant.

Même si certaines choses sont vraies, ce mec raconte quand même énormément de choses discutables pour ne pas dire de conneries.

Déjà une remarque de forme. Quand on fait une présentation avec format contraint de 7mn, on ne fait pas 19mn en gueulant dans son micro. Si on est obligé de crier pour convaincre c’est souvent que les arguments sont foireux. Et je ne compte même pas la condescendance vis-à-vis du zimbabwe et du tiers monde dont l’état est principalement dû à des facteurs géographiques et géopolitiques (dont notre exploitation passée et présente de leur territoire).

Sinon dans le fond toute son ‘analyse’ est basée sur le système économique actuel:

  • l’IA va remplacer l’humain parce que l’IA est gratuite. Euh non l’IA n’est pas gratuite, il a fallu plein de R&D, il faut plein de gens pour développer les algos, pour labéliser les données, plein d’ordis pour les faire tourner, …Alors oui ça coûte moins cher que l’humain parce que l’humain a des droits. Par contre ça produit autant de richesse, qui profite … aux actionnaires et pas à l’humanité globalement. Donc est ce un pb de l’IA ou du modèle économique non adapté au monde moderne? Et puis la solution est simple il suffit au hasard de taxer le profit et non le travail pour que l’IA ne soit plus gratuite.
  • l’IA faible croît de manière exponentielle. Aucune croissance ne peut être structurellement exponentielle à long terme. Certes elle augmente mais par définition l’IA faible ne peut être appliquée qu’à des domaines contraints et maîtrisés. Elle va donc amener à une mutation des emplois mais pas à une large suppression de ces emplois. Ce qui crée actuellement du chômage est la mécanisation et le simple fait que l’on produit déjà trop par rapport à la consommation potentielle.
  • la verticalité du business ça existe depuis longtemps les gros conglomérats. Au hasard samsung.
  • 23 milliards de valeur de what’s app. Euh non ce n’est pas de la valeur c’est de la cotation boursière, les bulles économiques ça existe …
  • il faut de la complémentarité entre l’humain et l’IA. Certes, mais pas partout. Son exemple sur les bac pro est foireux, c’est justement un domaine où l’IA ne fera rien, c’est une question de mécanisation. Et son exemple sur les radiologues est aussi foireux. L’IA ne sera là que pour du diagnostic (diagnostic qui pour être appris aura besoin … des diagnostics humains) qui ne représente qu’un très faible pourcentage du travail du radiologue. C’est donc l’IA qui est complémentaire à l’humain dans ce cas, pas le contraire.
  • bon et sinon vu que les ressources naturelles permettant de construire les ordis (indispensables à l’IA) seront épuisées dans 50 ans, l’impact de l’IA sera sûrement limité rien que par cet aspect …
  • et je ne parle même pas sa tirade sur le revenu universel complètement péremptoire, caricaturale et non justifiée.

Et pour ceux qui veulent voir tous les débats pour avoir une vision plus globale http://videos.senat.fr/video.302142_588070cd0faea.reunion-pleniere-opecst et http://videos.senat.fr/video.303157_5880bb6877f24.reunion-pleniere-opecst?timecode=14486937 . Et pour spoiler un peu, un chercheur défend lui au contraire le revenu universel mais avec des arguments pour le coup par comme ici (après comme toute idée c’est discutable)

Tout à fait d’accord avec toi Unicolyon.

Pour ceux qui voudrait en apprendre un peu plus sur l’IA, le 56Kast en parle très bien.

C’est pas vraiment lié à l’économie, mais ça permet d’élargir sa connaissance sur ce domaine souvent utilisé n’importe comment.

Bonjour a tous;

on lit des choses vraiment intéressantes (articles comme commentaires). c’est très riche pour se faire une idée sur ce qu’est L’IA et son future.

mais pour recadrer le débat, cette intervention concerne surtout le fait que nous devons, nous Européens (français…) Concourir et créer notre propre entité et arrêté de ne faire que consommer.

On parle bien ici de politique (par le peuple pas la caste dirigeante) à prendre au niveau structurel (Formation, filière, école …) sur le moyen et long terme et pas juste pour un entre 2 élections.

je trouve au contraire l’exemple de whatapp comparer à PSA très bien imagé même si on n’est pas dupe c’est choisi pour être provocateur. il veut démontrer l’importance de cette filière et l’importance de s’en munir et d’arrêter de dépendre des autres. (je suis à la limite en vous lisant et avec ce type d’intervention à comparer cela à une ressource à part entière).

il faut Ré-imaginer l’avenir du travail avec cette nouvelle ressource indirectement immatériel (indirectement car il faut quand même des infrastructures et des supports pour l’héberger).

le tout et de trouver collectivement comment faire, d’ou cette intervention, je pense de Laurent Alexandre.

malheureusement, trop de débat tue le débat, c’est le soucis (ou la richesse ^^) de l’Europe. il faut agir quitte à se planter.

Facile a dire je sais (moi même je ne sais pas comment apporter ma contribution) mais pour nos enfants il faut y allez.

merci encore de vos commentaires c’est super plaisant à lire.

quand 2 IA rentre en compétition, la cooperation est elle la solution ?

http://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/deepmind-google-a-teste-mise-en-competition-plusieurs-ia-n60307.html

Nous sommes toujours la 5 ème puissance économique dans le monde, ce n’est pas rien mais avec des politiques complètement à la ramasse qui n’ont qu’une vision a court terme jusqu’à la prochaine élection, c’est pas gagné, nos derniers présidents ont donné une image déplorable et à voir l’absence de projets des nouveaux prétendants et qui imaginent continuer avec les mêmes recettes, ou allons nous?
Pourtant nous avons tous les moyens: humains, économiques, les infrastructures qui vont bien etc… sauf que c’est toujours cette petite oligarchie qui reste en place et reste indétrônable.
Les paradis fiscaux sont la plus importante fuite de capitaux qui échappent à l’investissement et au fonctionnement économique du pays et personne n’a évoqué ce sujet tous parti confondu et nos principales banques ont toujours des filiales avec ces états/pays, rien n’a changé, il y a vraiment un gros problème là.

Personnage sans doute intéressant, mais en l’occurrence son discours me semble un peu exagéré.

Déjà il parle d’IA mais ne définit pas clairement ce que c’est. De quels procédés parle-t-on ? J’ai l’impression qu’on ne parle ici principalement que de “big data”, “data mining” et autres technologies à base de microprocesseurs traditionnels. L’utilisation du terme IA est donc clairement abusif, dès lors qu’à ma connaissance nous sommes encore très loin de disposer d’une IA “forte”, seule IA au sens propre du terme.

A partir de là, tout le reste n’est pas très convaincant. C’est une évidence que de dire que le marché du travail évolue au rythme des découvertes technologiques, et ce depuis la première révolution industrielle en Europe. Ce n’est pas une raison pour alarmer tout le monde et prédire l’apocalypse. Les gens qui nous gouvernent connaissent tous ces arguments, et s’ils n’agissent pas pour défendre notre souveraineté technologique/économique, c’est qu’il y a une volonté politique derrière, volonté qu’ils n’ont pas forcément au fond d’eux-mêmes, mais qui peut leur être imposée par un contexte géopolitique contraignant.

Bonjour @Neltus,
Je partage entièrement ton opinion sur le sujet de l’IA ! :wink:

Depuis de nombreuses années, il semblerait que nos “penseurs” compétents dans la mise en œuvre de procédés de “vulgarisation” aient traduit l’IA sous forme de “branlette intellectuelle unilatérale”… :joy:

Penchons d’abord sur les “origines” qui fondent nos bases élémentaires intellectuelles et collectives. L’IA est né de quoi ? L’IA naît d’une expérience humaine partagée et expérimentée… A titre d’exemple, PROLOG est encore aujourd’hui une référence en matière d’IA car elle a pu construire une “histoire”, un “vécu” partagé et expérimenté par une communauté de Scientifiques et de Chercheurs…

Ci-dessous j’ai posté un lien intéressant qui démontre en partie comment une “IA” se manifeste d’elle-même autour d’un projet collectif et intellectuel. Certaines personnes trouveront dans le contenu de cet article quelque chose de “basic” ou de “vague/flou” ou d’abstrait… Personnellement, je crois que nous sommes directement ou indirectement confrontés, nous espèce humaine", à nos propres origines que nous tentons tant bien que mal de superposer sur un calque de notre réalité à l’aide “d’outils de prédiction”… (confusion faite souvent entre le Big Data et l’IA !)

Lien: http://fr.slideshare.net/Jean_Rohmer/la-rsolution-de-problmes-avec-un-ordinateur-jean-rohmer

Il y a quelques temps de cela, j’ai eu la chance de tomber sur un reportage TV super intéressant traitant de l’origine de l’intelligence humaine (rapprochement à faire avec l’article posté en amont). L’idée des Chercheurs en charge d’une expérience simple était de comparer les séquences comportementales entre singes et humains à l’aide d’une petite boite en plexiglass translucide. A l’intérieur avait été placé une gourmandise qu’il fallait attraper, pour ce faire le but était d’appuyer sur un loquet permettant à une main de s’y introduire pour récupérer la gourmandise. Simpliste comme expérience mais très révélatrice !

Le jeune singe a été meilleur que le jeune humain (même âge,12 ans) puisqu’il a réussi à ouvrir la boite avec seulement 3 tentatives (avec sa main).

L’objectif de cette expérience a été de démontrer que l’humain acquiert une “intelligence spécifique” à sa nature propre en testant des séquences répétitives avec sa main . C’est donc grâce à une action répétée que l’humain parvient à adapter, corriger, améliorer, enrichir, évoluer et apprendre l’expérience collective et intellectuelle, ce qui n’est pas le cas du singe qui lui ne fait que reproduire un schéma “tribal” transmis de “façon visuelle” par sa communauté.

Au final, je pense que de fait l’IA suit la même approche intellectuelle que le “l’intelligence humaine”, il en est de même pour la “Réalité Virtuelle” qui n’est qu’une extension de notre propre “Réalité Humaine”…

Le problème est moins dans la quantité d’emplois que dans la qualité de ces emplois.

Prenons un exemple très simple :

Tous les acteurs (politiques, médias ; etc…) ont véritablement une érection devant les premières voitures sans conducteur. Pour autant, dès que le déploiement de ces véhicules sera satisfaisant, on passera aux camions sans chauffeur. Je passe sur les avantages écologiques, financiers, sécuritaires de l’affaire pour me fixer sur celui que l’on oublierait facilement : l’absorption économique d’une main d’œuvre peu qualifiée. En effet il est possible pour certains « djeun » non qualifiés, au prix d’un permis poids lourd, de s’insérer dans le monde du travail.
Demain cette option ne sera probablement plus possible. Et je suis sûr que l’on peut trouver beaucoup d’autres exemples.

Les emplois à faible valeur ajoutée vont être de plus en plus rares. Cela amplifiera une fracture sociale qui se dessine déjà aujourd’hui. On voit bien que si ce pays compte plus de trois millions de chômeur, certains métiers peinent déjà à recruter.

C’est bien notre société qui devra se redessiner, mais je ne vois pas comment conserver les petits métiers à tâches répétitives ou ne demandant pas un talent intellectuel particulier (création par exemple). Même sans qualification, on pourra toujours essayer de devenir un artiste, mais tout le monde n’a pas le talent nécessaire (encore :weary: ).

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Oui il y aussi la question du type d’emploi qui existe déjà aujourd’hui: des emplois qualifiés vs des petits boulots précaires.

Quand à l’exemple des voitures autonomes je ne sais pas si c’est le plus représentatif. Déjà l’apport écologique et financier est plus que discutable (fabriquer de nouveaux véhicules avec des ordinateurs dedans a des coûts écologiques et financiers non négligeable) mais là n’est pas le propos. Je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup d’emplois répétitifs qui puissent être remplacés (j’ai pas dit transformés) par une automatisation purement IA (ce que dit l’orateur). Dans le cas des voitures autonomes c’est aussi la mécanisation qui permet cette transformation (GPS, LIDAR, …).

Mais sinon oui globalement je suis à fait d’accord que la mécanisation et l’IA combiné vont changer l’emploi. C’est donc notre rapport à celui ci qu’il faut réinventer. Il a plein de points discutables et à discuter mais le revenu universel répond en partie à cette problématique. En effet, le problème de la disparition des petits boulots n’est pas tant le pb du manque de la réalisation d’actions répétitives mais le manque du salaire associé à leur réalisation. Le conducteur routier qui a toujours son salaire aura beaucoup moins à se désoler de la suppression de son emploi.
Et le salaire universel peut aussi être couplé à une réforme plus fondamentale et profonde du système économique (système néo-libéral avec argent crée à partir de prêt et donc d’hypothétique croissance). Actuellement l’objectif d’une société est de maximiser son profit, pas d’avoir une utilité sociale ou de satisfaire ses clients (la satisfaction client n’est prise en compte que parce qu’elle permet d’augmenter le profit). Je parle en terme de tendance évidemment, je ne dis pas que tous les patrons (en particulier de PME, PMI) ne cherchent qu’à faire de l’argent, loin de là. Donc en l’état actuel, le conducteur routier est remplacé par un camion autonome parce que ce dernier coûte moins cher. Si on parle en terme d’utilité sociale, l’objectif est que le camion arrive à bon port, qu’il soit conduit automatiquement ou par un humain. Dans ce cadre si un chauffeur routier souhaite continuer à conduire parce que cela lui plaît, il le peut tout à fait.

Alors évidemment il a plein de points à clarifier et rien ne garantie que ce type de système pourrait fonctionner en pratique, au contraire du système actuel qui clairement arrive aujourd’hui à ses limites, il suffit de regarder l’inégalité de la répartition des ressources, la destruction de la planète, l’augmentation du suicide, … Mais à ceux qui s’arrêtent au jugement ‘c’est utopiste/pas finançable’ c’est faux. La richesse qu’elle soit faite par une machine ou par un humain est toujours produite. Il n’y a donc aucun problème de création de richesse, juste une question de savoir comment la société souhaite la répartir.

Par principe aujourd’hui une “machine sert à contrôler le travail d’autres machines”, et en aucune façon elle ne sert au remplacement du ratio “productions / cotisations” humaines… Personnellement je trouve cette idée de remplacer l’homme par la “machine” complètement aberrante ! :grin:

Pourquoi ? Comme je l’ai évoqué plus haut je me cite:

Question pour un Champion ! :

Qui va financer nos systèmes sociaux, la “machine” !?! (retraites, sécurité sociale, pôle emploi, cotisations OPCA/formation…)

A court terme, la perte d’emploi générée par le transfert de l’automatisation des tâches entrenera du chômage, c’est un fait établi. Jusqu’à preuve du contraire, appliquons le principe du contradictoire, les “machines” ne cotisent pas ! :grin: Or, si nous observons bien la création d’emplois, d’après la théorie du déversement de Sauvy, cela induirait de nouveaux emplois et de nouvelles cotisations, mais cela ne compensera JAMAIS la perte d’emploi générée initialement, à moins que ces “grands penseurs” aient une idée de génie pour absorber par un “procédé mécanisé rétroactif” le delta des cotisations (humains/machines), ce dont je doute fortement ! :wink:

Ma conclusion est simple, tout ceci se résume à une “branlette intellectuelle unilatérale”

Non une machine peut tout à fait remplacer l’humain dans beaucoup de conditions, il n’y a qu’à voir les chaînes de production automobiles, de smartphone, …
Quand à la question de savoir si remplacer l’humain par la machine est une bonne idée, cela est tout à fait discutable mais de mon point de vue c’est plutôt une question de société et de rapport au travail et je connais peu de personnes qui se plaignent de ne plus avoir à réaliser un travail physique à la chaîne.

L’IA n’a rien de “branletette intellectuelle unilatérale”. L’IA telle que transmise dans les médias (et très bien précisé par l’orateur) n’a plus son sens initial mais le sens d’apprentissage machine statistique. Et ce dernier marche très bien dans certains domaines et va amener à une (r?)évolution de certains secteurs d’activités (déjà actuellement les télécommunications, la publicité, …).

Exact les machines ne cotisent pas (encore? car certains politiques le propose). Le problème ne vient donc pas de la machine mais de la société qui n’est clairement pas adaptée à son introduction. Le constat est exact, les 2 seules solutions possibles sont celles de la suppression des machines (mais est ce souhaitable?) ou de la refonte de la société (mais sur quelles bases?).

Certes, soyons un peu réalistes :joy: C’est une utopie de croire que certains politiques proposeraient de “faire cotiser les machines” au même titre que les salariés… En terme d’investissement financier et de retour sur investissement, dans l’hypothèse improbable qu’une telle mesure puisse un jour exister (“cotisation des machines”), alors le remplacement de l’homme par la machine serait inutile et non viable économiquement parlant. Aujourd’hui le remplacement de l’homme par la “machine” est automatiquement conditionné (limité) par des facteurs d’ordres sociaux, économiques et financiers. Croire que la “machine” peut se substituer à l’homme est une utopie. Il existera toujours une contre partie économique et sociale non résorbable (exemple des cotisations sociales salariés) ce qui nous conduit évidemment à une limite imposée non pas par l’homme mais pas son mode de vie (modèle social et économique)

Idéalement, si nous étions à l’ère de “STAR TREK” alors la question ne se poserait pas étant donné que l’homme n’a plus besoin de rémunération (les “machines” supervisent, construisent et contrôlent tout ce dont l’homme a besoin)…

Au moins un candidat à la présidentielle le propose, donc ce n’est pas du tout une utopie. Après le ferait/pourrait-il si il était élu, ça c’est une autre question. Mais ne pas croire aux promesses électorales, c’est ne pas avoir confiance en notre système et nos institutions. C’est défendable mais dans ce cas il faut se mobiliser faire changer le système. Critiquer le système sans rien faire et sans proposer de solutions est inutile et contre-productif.
La cotisation des machines peut laiser l’emploi des machines économiquement intéressant quand même, cela dépend du niveau de taxation choisit (qui dépend du nombre de robots et de la répartition des richesses choisies). Mais encore une fois le système économique tel qu’il est appliqué aujourd’hui n’est pas pensé pour les machines.

Personne n’a pas dit que la machine allait substituer l’homme dans tous les domaines (encore une fois indépendamment de savoir si cela est souhaitable et de comment organiser la société en retour). Mais la machine et l’IA remplacent déjà les tâches mécaniques et statistiques automatiques réalisées auparavant par l’homme, c’est un fait. Pour ce qui est d’une IA forte, nous en sommes très loin (et la prédiction évoquée par certains de 2035 est absolument non crédible à mon sens, nous sommes actuellement à l’âge de pierre en IA forte), mais d’un point de vue scientifique rien ne nous prouve que cela est théoriquement impossible (rien ne nous prouve l’inverse non plus).

Effectivement, mais tant que l’homme n’aura pas résolu la répartition des richesses produites aujourd’hui, aucune avancée politique ou sociale n’est faisable en ce sens… Ce n’est pas demain que la répartition équitable des richesses produites par l’homme se réalisera, et de fait encore moins celles produites par les “machines”… :grin:

Il y a bien des présidents qui veulent interdire l’immigration cela ne veut pas dire pour autant que c’est une bonne idée… ce n’est donc pas un argument valable. Sinon étant donné que c’est un politicien, il n’y connait rien en technologie et ferai mieux de ne pas donner d’idée du style, c’est totalement contre-productif et fera l’effet inverse de vouloir faire cotiser les machines.

Sinon le remplacement des humains par des machines ont déjà été fait sans pour autant avoir d’IA.
Par exemple les lignes de montage de voitures ne sont pas intelligent, même une pseudo IA qui contrôlerai une maison ne serait pas une IA mais un bête automate avec des capteurs.
L’IA malgré quelle soit redevenu à la mode l’évolution est très lente et se limite beaucoup à de simple petite chose, comme jouer à GO…