"C'est gratuit et (ça le restera toujours)" : Nouvelle définition du mot "toujours" par Zuckerberg

Oui, les anciens certifiés resteront gratuits, mais les nouveaux Instagram et FesseBouc coûteront pour être certifiés.

Sur Facebook et Instagram, les abonnés auront un badge qui montre que leur identité a été vérifiée, ainsi que des protections pour leur compte (notamment contre l’usurpation d’identité), l’accès au service client, et plus de visibilité, d’après un porte-parole de Meta.

Les contenus des créateurs abonnés à Meta Verified seront ainsi diffusés plus largement et apparaîtront en haut des résultats de recherche et recommandations.

Donc, de fait, Zuckie crée bien un FB à deux vitesses, l’un pour les pauvres qui resteront invisibles, et les riches qui paient 150U$D/an - pour le moment.

L’abonnement est réservé aux individus et professionnels de plus de 18 ans - il n’est pas ouvert aux comptes d’entreprises.

M’en fous, j’en ai marre d’être le produit, je n’ai pas envie de payer Facebook plus ou encore plus si j’avais un compte.

Un « étrange mélange »

Mais pour Carolina Milanesi, analyste chez Creative Strategies, cette formule payante manque de cohérence. Selon elle, Meta Verified regroupe des solutions à des besoins de différents types d’utilisateurs:

  • l’authentification pour les organisations officielles et les personnalités,
  • la mise en avant pour les influenceurs,
  • et la sécurité qui « devrait s’appliquer à tous », estime-t-elle.

« Je ne suis pas sûre qu’il y ait suffisamment de choses pour aucune catégorie de personnes pour justifier la dépense », explique Carolina Milanesi à l’AFP, qui pointe un « étrange mélange ».

Tu m’étonnes, Sharon.

La mise en place de ce dispositif payant arrive après une première baisse des revenus publicitaires du groupe Meta, l’an dernier. La stratégie de l’entreprise s’inscrit ainsi dans un contexte où les réseaux sociaux historiques voient leur nombre d’utilisateurs croître, mais leurs revenus baisser.

« A mon avis, Meta veut surtout diversifier ses sources de revenus. Twitter s’est lancé et les autres se disent, on va essayer aussi », commente Carolina Milanesi. Et d’ajouter: « L’argument d’attirer les créateurs de contenus relève plus du marketing que d’une vraie création de valeur. »

Sans blague, Annag?