FOSS : OpenCimetière

Organisant l’emploi du logiciel libre dans les collectivités locales, l’Adullact (Association des Développeurs, Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales) vise surtout au bon usage des deniers publics comme l’explique François Elie, son président et élu local d’Angoulême. Avec 300 adhérents directs, l’Adullact accompagne en fait environ 15 000 collectivités et établissements.

«Pour un grand nombre de logiciels de niche, des applications métiers, il existe un fort besoin mais, en face, peu ou pas d’offre. Si les clients ne les font pas, personne ne les fera à leur place. Notre approche est de promouvoir, pour couvrir ces besoins, l’usage du logiciel libre. Mais si on ne fait qu’utiliser le logiciel libre, on n’a rien compris. Il faut aussi le produire.

Prenons un exemple: la gestion des cimetières. C’est un sujet qui n’intéresse personne chez les développeurs libristes mais qui intéresse 36.000 communes qui ont toutes plus ou moins le même besoin. La ville d’Arles avait créé un logiciel et l’a ouvert sous le nom d’OpenCimetière. A partir du moment où un logiciel est libre, il peut être mutualisé.»