On vaut mieux que ça

D’un autre côté nous avons une ministre du travail qui n’a jamais travaillé de sa vie…
Peut être qu’il serait plus sain pour la france que ceux qui nous gouvernent, ou au minimum ceux qui nous représentent (tels que les députés) aient une expérience de la vie des Français.

@JiaJo Nié? Je m’en fous complètement qu’on soit d’accord avec moi, je ne vois pas où tu arrives à lire ça dans mon post.
Pour comprendre (mais pas forcément être d’accord) avec l’idée de troll: fais f5 sur ta page, et lis vite fait les commentaires. Ce que j’en ai retenu, pour la plupart “ouais faudrait même aller plus loin que la loi, bosser 12h par jour, le weekend, se sortir les doigts, faire comme les anglo-saxons, arrêter de se lamenter et de demander de l’aide à l’état, arrêter de vouloir être salarié, en plus le fait de pouvoir être viré du jour au lendemain c’est vachement bien”.

Tu donnes le nom que tu veux à ce genre de discours, moi j’appelle ça du troll du vendredi, pour faire réagir les couillons comme moi qui avaient juré de ne jamais s’inscrire sur un pseudo-forum d’échange d’idées faussement intellectuelles, où tout le monde se croit plus fort que le mec à qui il répond, ce qui créée des discussions inutiles comme celle-ci.

Au début du XIXème siècle, il y avait, au Royaume-Uni, un grand débat pour ou contre la limitation du temps de travail des enfants à 12 heures par jour. Il est intéressant de relire les débats de l’époque, le patronat (et de nombreux députés) prétendaient que les enfants devaient être libres de travailler autant qu’ils le voulaient, de négocier librement leur salaire avec leur patron, et que d’autre part, la limitation du temps de travail des enfants serait une catastrophe économique, une utopie bien-pensante, qui pénaliserait terriblement l’industrie britannique, et donc au premier chefs les enfants eux-mêmes. Il y avait même des philanthropes pour proposer de construire des usines entièrement dimensionnées pour les enfants de moins de 6 ans (évidemment, eux aussi voulaient travailler !). Lisez les arguments du patronat de l’époque ! ce sont exactement les mêmes que le MEDEF actuel.

Ça vaut vraiment le coup de se replacer dans les débat de l’époque, qui sont très actuels:

Et l’intérêt, du coup, c’est qu’on peut voir les effets de cette politique libérale, menée sans entraves entre 1750 et 1850, dans la première puissance mondiale de l’époque, le pays le plus riche et le plus industrialisé, à une époque où les syndicats n’existaient pas, les socialistes encore moins, et où la couleur rouge n’évoquait que la monarchie britannique. Un siècle d’utopie libérale ! Eh bien cette utopie est parsemée d’épidémies (“fièvres” indéterminées, tuberculose, choléra, etc.) et de famines terribles (dans les années 1850, 1 million de morts de faim en Irlande, 100 000 en Écosse), et a mené la population à des conditions de vie largement inférieures à celles du Moyen-Âge (sur le plan statistique: individus plus petits, espérance de vie plus faible, etc.) ! Et pendant tout ce temps, les riches prospéraient. Je trouve incroyable qu’il y ait encore des défenseurs de cette idéologie, et qu’ils aient autant l’oreille des dirigeants dans un régime qui se prétend démocratique. Ces idées sont un échec, elles n’ont jamais eu d’autre effet que d’enrichir les riches au détriment des autres !

Plus près de nous, le patronat avait promis la création de plein d’emplois en échange:

  • de la fin de l’autorisation administrative de licenciement (1986)
  • de la réduction de la TVA dans la restauration
  • du CICE
    … pour en citer trois qui me viennent à l’esprit… mais c’est toujours la même histoire: le patronat promet toujours la lune, mais je ne me souviens pas d’une seule mesure qui ai eu le moindre effet sur l’emploi. Pourquoi ne fait-on jamais d’audit des concessions au patronat ? Pourquoi la presse ne rappelle-t-elles jamais les promesses non tenues ?
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comme dit par @bdrum07 on ne peut généraliser. Sur un marché extrèmement concurenciel, tu réponds à un appel d’offre et tu vois que tu dois baisser ton prix en dessous de ce que tu devrais… Sur d’autres où tu peux avoir une plus value, tu peux t’en sortir.
Après, si certains ne conçoivent pas que l’on ait une vie de famille, associative, que l’on ait besoin de week end ou de soirées avec sa famille, soit. Mais on ne peut l’imposer non plus.

Aujourd’hui encore, je viens d’avoir l’illustration de la non négociation qui s’installe. L’augmentation négociée cette année pour ma boite reste assez minable et aucune marge de manoeuvre, mais un diktat : “c’est ça ou rien”. Sur un secteur en berne, c’est un chantage à l’emploi et l’auto-entreprenariat n’est absolument pas possible compte tenu des investissements nécessaires en matériel. La loi El Khomri n’est que la deuxième lame de l’ANI, de toute façon et ne règle pas les problèmes de fond, l’inadéquation du tissus industriel aux besoins du marché, l’inadéquation de l’éducation au besoin de l’emploi (pas seulement les filières mais le contenu). Quant à apprendre par soi-même, ce n’est pas reconnu sur un CV, sauf dans des secteurs très particuliers, comme l’IT.

Si tu te considères comme un enfant de 6 ans, libre à toi, il me semblait qu’entre temps, dans nos sociétés moderne on a défini un age approximatif ou on passe de l’enfance à l’age adulte, et ou l’on défini que l’enfant n’est pas apte à prendre des décisions seuls… cela fait que nos sociétés modernes précisent qu’il n’est pas possible pour un enfant de moins de 16 ans (en gros suivant les pays) il lui est interdit de coucher avec un adulte, interdit de boire de l’alcool, de conduire une voiture, de travailler,… Donc si tu te compares à cela, je vais te remettre tous ces interdits… dans le cas contraire, si t’estimes que tu n’as plus 6 ans, et que par conséquent tu es capable de choisir de boire ou non, de fumer ou non, de conduire ou non, de coucher avec qui tu veux ou non,… alors t’es capable de travailler ou non, de la facon dont tu veux ou non…

Ne parle pas de libéralisme alors qu’a priori tu ne connais pas le sens, a part celui qui t’es souflé par les tes potes syndicalistes.
Je rappel ici, que le CICE (et par la toutes les subventions), les réductions spécifiques de TVA, les métiers réglementées (taxis,…) sont le premier combat des libéraux. Nous (je suis donc libéral vous l’aurez compris) sommes en total opposition à l’intervention de l’Etat dans l’économie, donc par définition meme contre les subventions, c’est meme notre principal combat. Il y a 150 Milliards par an de subventions aux entreprises donc autant d’impots à la charge du citoyen et des travailleurs.

Tu parles du patronat, comme si je parlais du salariat… cela ne veut rien dire, mais surtout tu parles du patronat qui n’en est pas un, puisque tu parles du MEDEF, qui est le seul a etre à table avec les dirigeants de notre pays. ces gens représentent 5% des entreprises (comme les syndicats salariés représentent 5% des salariés)… elle est loin la démocratie. Pour le MEDEF, si on veut etre précis, ce sont des salariés dirigeants, ils ne prennent pas de risque personnel, ne mettent pas d’argent dans leur entreprise, on des primes de licenciement,… ce sont des salariés… donc pas des patron. Donc parler de patronat est une bétise monumentale, mais c’est tendance de transformer n’importe quel mot pour en faire sien et le faire combattre dans son camp.

Et pour les concessions du patronat (du vrai, donc des entreprises dirigés par des fondateurs ou des repreneurs)… eux dans la majorité absolu, payent 65% d’imposition des entreprises (on est 2eme derrière l’Italie) la moyenne Européenne est à 40%… donc tu vois, toi salarié ou toi patron, tu travail 65% de ton temps pour l’Etat, et 35% de ton temps pour toi et ta boite… pour les concession, je pense qu’elles sont suffisantes non ?

Arretez d’employer des mots que vous ne maitrisez pas (libéralisme par exemple) ou parler du patronat pour parler du MEDEF… les patrons n’insultent pas les salariés en disant qu’ils sont tous CGTistes… il y a aussi des travailleurs, on peut meme les estimer a 95% de salariés travailleurs. Et chez les dirigeants il y a 5% de profiteurs du système, adoubé par l’Etat (donc le MEDEF) et 95% des patrons sont des travailleurs. Si nous arrétions juste d’écouter les profiteurs qui disent nous représenter, je crois qu’on s’en sortirait beaucoup mieux.

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Quelqu’un à regarder ce que ça valait http://laprimaire.org ?

Enfin quelqu’un qui réfléchi et s’informe un minimum.

Bosser aux rates et à la demande, ça ne marche pas avec tous les boulots.

De plus, si je reprends ton exemple du graphisme, ce système à tendance à privilégie les personnes qui ont les moyens financiers et le réseau adéquat pour se lancer comme indépendant. Ce n’est pas un Win-Win, c’est une compétition, on n’y entre pas tous avec les mêmes chances. Et si cela ne te touche pas aujourd’hui, peut-être que demain, une agence de télétravail chinoise te bouffera tes “clients/patrons”, car tu comprends : ils font mieux que toi pour 3 fois moins cher !

Dans mon secteur on a été partiellement remplacé par des Indiens. Pourquoi ? Car ils sont indéniablement meilleurs que nous. Est-ce que par soucis socio-économiques j’ai envie d’une banlieue comme Dharavi ? Non.

Être salarier, c’est aussi faire partie d’une entreprise, bosser pour son avenir, faire valoir des qualités humaines, travailler en équipe, offrir des garanties qui se transforment en avantages, produire des richesses locales. Mais quelqu’un a joué au con avec les paramètres et, aujourd’hui, on ne regarde plus que ces dysfonctionnements. Pourtant, je connais autant d’indépendants qui se plaignent que de salarier, la différence, c’est qu’ils se croient au contrôle.

Et puis, tu imagines, si demain tout le monde devenait indépendant ? Tu crois franchement que l’on voudrait travailler avec un casse-couille comme toi ?
Le beure, l’argent du beure et un mec sympa qui vous la tartine :slight_smile: On va vous apprendre à lécher nos culs.

Cependant, toute cette histoire, ça me rappelle le projet “Reboot la France”. Quand ça a commencé à devenir intéressant, personne n’a désiré prendre de responsabilités et c’est retombé comme un flan.

En lisant le sujet de Korben je me suis dit:
“Pfff le gouvernement essaie de nous pondre un truc pour donner du pouvoir aux patrons/entreprises au dépend du petit salarié pour qui le travail sera désormais plus dur et moins sûr.”

En allant voir le site de la pétition je me suis dit:
“Oula! c’est vachement concis comme truc, ils se permettent de critiquer quelque chose sans argumentation, et sans même donner de lien/source vers cette chose.”

En cherchant un peu plus et en me tapant les 131 pages de ce fameux avant-projet je me suis dit:
" Le téléphone arabe fonctionne encore de nos jours! ça me fait penser à ça."

Je suis curieux de savoir parmi les 700 000 signataires, combien ont fait l’effort d’aller vérifier ce que disait réellement le document incriminé (sans compter ceux qui ont aussitôt fermé le document en se rendant compte du nombre de pages à lire)?

Rien ne sert de courir, il faut partir en donnant des gros coups de poings…

J’ai répondu à cette pétition et twitté. Passer de 2000 pages à moins de 200 pour le code du travail montre de la part de ces nommés(pas forcément tous élus, ni ayant travaillé dans le privé ou ailleurs) leur
méconnaissance du monde du travail.
Il y a de bons patrons, de bonnes boites,… mais aussi des tas de petits cheftons pinailleurs. Le droit du travail précis et détaillé ouvrait déjà pas mal la porte (avec ses 2xxx pages) aux licenciements abusifs
et autres petites malversation. de cols blancs.
J’espère encore que FHollande est autant abusé par son premier sinistre que ne l’a été Jacques par Villepin; il ne manque à Walls que de proposer la dissolution et ce sera top!
Quand on voit sur vidéo que les frères connards ont mis 10 minutes à trouver l’entrée de Charlie on mesure leur QI, d’ou l’impression que le renforcement des mesures sécurité ne ciblent pas que les terroristes. La déchéance de nationalité… même pas peur de Sarko ou Hollande à ce sujet … seraient terrifiantes si le futur gouvernement devenait FN. Je prépare mon étoile bleue !
Par deux fois le reflexe républicain à joué, jacques n’a pas trop déçu (quoique), mais François c’est une horreur. Et 1, 2 et 3 fois zéro :école, médecine, travail ; trois rates et maintenant l’agriculture Champion
du monde François !
J’ai peur que mes concitoyens (il n’y a pas que citoyen dans concitoyens) ne votent plus républicain à la prochaine.

Passer de 2000 pages à moins de 200 pour le code du travail montre de la
part de ces nommés leur
méconnaissance du monde du travail.

Il y a mésentente là, cet avant-projet ne fait que rajouter ou modifier des articles ou des paragraphes, il n’a jamais été question de remplacer le code du travail par cela…

Quand je vois des modifications aussi infimes et insignifiantes que les mots: «ainsi que toute atteinte à la sécurité des tiers» sont remplacés par les mots: «ainsi que tout risque manifeste d’atteinte à la sécurité des tiers évoluant dans l’environnement immédiat de travail», je vois là une étude approfondie, donc c’est un peu mal placé de critiquer le travail des autres quand le notre n’est guère plus vaillant.

Je suis d’accord cependant avec ça [quote=“aaalvh, post:30, topic:2777”]
Il y a de bons patrons, de bonnes boites,… mais aussi des tas de petits cheftons pinailleurs.
[/quote]
Pour le reste tu vas chercher loin le hors sujet, en parlant même du terrorisme.

Nous n’avons jamais voté pour l’entrée de la France dans l’Europe !
Nous avons voté pour l’entrée de la Turquie et pour le traité de 2005 !
L’Europe c’est fait sans l’avis des français.

Vue que la vie de salarié et si glandouillarde et si sécurisante, pourquoi les patrons ne deviennent-il pas salarié ?
Le texte parle de négociations entre l’entreprise et les salariés. Des salariés face à des avocats et des conseillers en communication, ne sont pas près de négocier quoi que ce soi.
On parle souvent des autres pays anglo-saxons, mais la mentalité du patronna Français, n’est pas du tout la même.
Il y a bien des salariés, comme des patrons, qui sont des poltrons. Pourquoi ce basé sur ces personnes, pour emmerder le reste ? Passé ses week-ends, sa semaine et des journées de 10 heures pour le Smig, il faut être vraiment un guignol.
Passer son existence à bosser sans contrepartie intéressante, je me dis que j’aurais dû naître fourmis. Passé sa vie à bosser pour nourrir quelqu’un qui ne fout rien, on n’est pas loin de cette existence-là.